Cet "enjeu majeur va dominer la période qui s'ouvre", a-t-elle dit.
La ministre a justifié ces "recompositions" hospitalières par "l'évolution démographique des territoires".
Elle a ensuite mis en avant "la qualité des soins": "certaines pratiques comme la chirurgie", qui requièrent "un matériel coûteux et des équipes pluridisciplinaires", ont "fortement évolué", a expliqué Mme Bachelot, qui veut "les regrouper pour en garantir l'excellence et la sécurité".
"Dans les domaines de la chirurgie et de l'obstétrique, il n'est plus possible de diluer les moyens, surtout quand la ressource première, les médecins, se raréfie", a-t-elle prévenu.
Plusieurs études démographiques montrent de fait que la France va manquer de médecins d'ici 2015, en particulier dans ces deux spécialités. En outre les médecins sont inégalement répartis sur le territoire.
"D'autres activités, comme la médecine, les soins de suite, la gériatrie doivent au contraire être assurés au plus près de nos concitoyens dans un souci constant de proximité", a expliqué la ministre.
Les restructurations permettront par exemple "le redéploiement de nouveaux services mieux adaptés aux personnes", notamment "aux personnes âgées".
La ministre a défini un objectif de 15.000 places d'hospitalisation à domicile à atteindre d'ici à 2010 contre 8.000 actuellement.
Mme Bachelot compte sur 10 milliards d'euros d'investissement du plan Hôpital 2012, qui seront un "levier exceptionnel de modernisation des établissements".