Au total, 30 manifestations seront organisées dans les plus grandes villes de France.
Programme des évènements à Paris :
- de 10h à 11h : manifestation devant l'hôpital Sainte-Anne (1 rue Cabanis 75014 Paris)
- de 11h30 à 12h30 : manifestation devant l'hôpital Cochin (27 rue du Fbg St-Jacques 75014 Paris)
- de 13h30 à 14h30 : manifestation devant l'hôpital Pitié-Salpêtrière (47 bld de l'Hôpital 75013 Paris)
- de 15h à 16h : manifestation devant l'hôpital Saint-Antoine (184 rue du Fbg St-Antoine 75001 Paris)
- de 16h30 à 17h30 : manifestation à Beaubourg (en face du Centre Pompidou)
Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le DSM, surnommé la bible des psychiatres, répertorie tous les troubles psychiatriques.
Il est utilisé par les médecins dans le monde entier pour diagnostiquer les maladies mentales, et prescrire des traitements psychiatriques.
Le DSM contient aujourd'hui plus de 370 troubles. 44 de ces troubles concernent les enfants.
En prenant par exemple le trouble de l'hyperactivité, voici les symptômes décrits dans le DSM :
« fait des fautes d'étourderies dans les devoirs scolaires », « remue souvent les mains ou les pieds », « court ou grimpe partout », « a du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir », « parle souvent trop », « a du mal à attendre son tour », « interrompt souvent les autres », etc.
Autrement dit, ce sont les caractéristiques du comportement naturel d'un enfant.
Ce type de diagnostic frauduleux a permis d'étiqueter environ 20 millions d'enfants hyperactifs dans le monde.
Ces diagnostics aboutissent la plupart du temps à une prescription de drogues psychiatriques.
La Ritaline est souvent prescrite pour le trouble de l'hyperactivité.
Ce médicament, dont la molécule est chimiquement similaire à la cocaïne, est susceptible d'entraîner de graves effets secondaires comme le suicide ou la mort.
Cette molécule est actuellement sous haute surveillance de l'agence française du médicament, l'AFSSAPS.
Les psychiatres cherchent à diagnostiquer toujours une plus grande part de la population, et de plus en plus tôt.
Il existe même une « classification diagnostique de 0 à 3 ». Ce dernier est un mini DSM spécialisé pour les troubles de 0 à 3 ans, soit les bébés et les enfants en bas âges.
Ainsi les psychiatres prétendent déceler la présence d'un trouble mental dès le plus jeune âge.
Mais ils ne connaissent pas la cause des maladies mentales et ils ne peuvent pas les soigner.
C'est écrit noir sur blanc dans le DSM lui-même :
« Bien que le manuel fournisse une classification des troubles mentaux, il faut reconnaître qu'aucune définition ne spécifie de façon adéquate les limites précises du concept « trouble mental ». Il n'existe pas de définition opérationnelle cohérente qui s'appliquerait à toutes les situations. »
Ce sont des milliers d'enfants en France qui sont aujourd'hui diagnostiqués « malades mentaux », et qui sont mis sous drogues psychiatriques dangereuses.
Les familles, qui ne cherchent qu'à protéger leurs enfants, ne sont pas honnêtement informées de la nature et du risque des diagnostics et des traitements psychiatriques.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme dénonce les abus psychiatriques depuis plus de 35 ans en France. A l'occasion de cette journée, l'association sensibilisera des milliers de citoyens dans toute la France pour protéger les enfants des diagnostics et des traitements psychiatriques.
Pour plus d'informations, visitez le site internet de la CCDH www.ccdh.fr