M. Sarkozy avait effectué une visite à Tripoli le 25 juillet, au lendemain de la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien incarcérés depuis 1999 et condamnés à mort sous l'accusation d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens.
L'ex-épouse du chef de l'Etat, Cécilia Sarkozy, avait joué un rôle important dans cette libération, se rendant par deux fois en Libye et ramenant les soignants bulgares dans un avion officiel français.
Cette libération avait suscité une polémique en France, notamment en raison de la signature, lors de la visite de M. Sarkozy, d'accords en matière d'armements et de coopération nucléaire.