Le président mexicain Felipe Calderon pourrait écourter son séjour au Canada en raison de la menace de l’ouragan Dean sur son pays.
Le Fairmont hotel 'Le Château Montebello'
L’arrivée lundi après-midi du président américain George W Bush a été saluée par des manifestants. Ceux-ci s’étaient rassemblés à l’extérieur du complexe hôtelier de Montebello, au Québec et ont été dispersés par des policiers anti-émeute qui ont procédé à une ou deux arrestations.
Le président mexicain Felipe Calderon pourrait écourter son séjour au Canada en raison de la menace de l’ouragan Dean sur son pays.
Le sommet doit porter sur les questions de sécurité des frontières et de libre échange en Amérique du Nord. Cette réunion doit conforter un accord signé en 2005 par les trois nations, renforçant la coopération sur les sujets de la santé publique, le commerce et la sécurité.
Les manifestants canadiens arguaient que ces accords vont contre la démocratie, n’ayant pas fait l’objet d’un vote au parlement. Certains se plaignent que les motions sécuritaires proposées par George W Bush vont dans les sens d’un renforcement du protectionnisme Nord-Américain : "kind of putting a zip-lock of a security perimeter around North America." (Une manière de créer un périmêtre de sécurité autour de l’amérique du nord avec une fermeture éclair) selon Maud Barlow, à la tête du "Council of Canadians".
D’autres manifestants se plaignent de la perte de contrôle du Canada sur ses propres ressources (énergie, eau ou frontières), malgré les dénégations du ministre Harper. Ils dénoncent également le goût du secret qui entoure cette réunion.
Le lundi après-midi, MM. Bush et Harper ont discuté en particulier du dossier de l'Arctique, la récente expédition russe en faisant un sujet d’actualité. Les deux chefs d’état ne sont toujours pas tombés d’accord sur le sujet épineux du Passage du Nord-Ouest, la voie maritime reliant l'Atlantique au Pacifique. Récemment, M. Harper a réaffirmé la souveraineté canadienne dans le Grand Nord qu’Ottawa considère, contrairement à Washington, comme faisant partie de ses eaux territoriales, comme passant entre les îles canadiennes des Territoires du Nord. Rappelons que les USA ont toujours refusé d’admettre cette souveraineté.
Les responsables canadiens ont affirmé que les trois chefs d’état auront la possibilité de voir et entendre les manifestants par le biais d’une liaison vidéo, s’ils le souhaitent.
Le président mexicain Felipe Calderon pourrait écourter son séjour au Canada en raison de la menace de l’ouragan Dean sur son pays.
Le sommet doit porter sur les questions de sécurité des frontières et de libre échange en Amérique du Nord. Cette réunion doit conforter un accord signé en 2005 par les trois nations, renforçant la coopération sur les sujets de la santé publique, le commerce et la sécurité.
Les manifestants canadiens arguaient que ces accords vont contre la démocratie, n’ayant pas fait l’objet d’un vote au parlement. Certains se plaignent que les motions sécuritaires proposées par George W Bush vont dans les sens d’un renforcement du protectionnisme Nord-Américain : "kind of putting a zip-lock of a security perimeter around North America." (Une manière de créer un périmêtre de sécurité autour de l’amérique du nord avec une fermeture éclair) selon Maud Barlow, à la tête du "Council of Canadians".
D’autres manifestants se plaignent de la perte de contrôle du Canada sur ses propres ressources (énergie, eau ou frontières), malgré les dénégations du ministre Harper. Ils dénoncent également le goût du secret qui entoure cette réunion.
Le lundi après-midi, MM. Bush et Harper ont discuté en particulier du dossier de l'Arctique, la récente expédition russe en faisant un sujet d’actualité. Les deux chefs d’état ne sont toujours pas tombés d’accord sur le sujet épineux du Passage du Nord-Ouest, la voie maritime reliant l'Atlantique au Pacifique. Récemment, M. Harper a réaffirmé la souveraineté canadienne dans le Grand Nord qu’Ottawa considère, contrairement à Washington, comme faisant partie de ses eaux territoriales, comme passant entre les îles canadiennes des Territoires du Nord. Rappelons que les USA ont toujours refusé d’admettre cette souveraineté.
Les responsables canadiens ont affirmé que les trois chefs d’état auront la possibilité de voir et entendre les manifestants par le biais d’une liaison vidéo, s’ils le souhaitent.
Chacun ses préoccupations !