Il s'agit du texte concernant les droits humains le plus rapidement négocié dans l'histoire du droit international. C'est aussi le premier traité international signé au cours du XXIe siècle.
Négociée en quatre ans et adoptée par consensus par l'Assemblée générale, la Convention relative aux droits des personnes handicapées ne crée pas de nouveaux droits mais vise à "promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l'homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées" et à "promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque".
"C'est la première étape dans la reconnaissance d'une communauté qui disposera désormais d'une série d'instruments nationaux, régionaux et internationaux servant qui serviront au progrès de leurs droits pour le plus grand bénéfice de tous", a déclaré Louise Arbour, commissaire aux Droits de l'homme de l'Onu.
La convention engage les Etats signataires "à élaborer et appliquer des politiques, une législation et des mesures administratives visant à concrétiser les droits reconnus par celle-ci et à abolir les lois, règlements, coutumes et pratiques qui constituent une discrimination".
Ils devront aussi "combattre les stéréotypes et les préjugés et sensibiliser le public aux capacités des personnes handicapées et à leurs contributions à la société".