Le dernier sondage Opinion Way réalisé pour la Fondation Greffe de Vie révèle un problème profond : si nous sommes tous prêts à recevoir un organe en cas de besoin, seulement 76% d’entre nous se disent favorables au don de leurs organes à leur mort, et 55% sont prêts à donner ceux d’un proche[2] ! Au final, c’est à un taux de refus réel au don d’organes en constante hausse depuis plus de 3 ans que sont confrontées les personnes en attente de greffe.
Ce taux de refus s’explique en grande partie par une méconnaissance par les familles, déjà bouleversées par l’annonce de la mort de leur proche, de la volonté du défunt. Or, si la loi dispose pourtant que « le prélèvement d’organes (…) peut être pratiqué dès lors que la personne n’a pas fait connaître, de son vivant, son refus d’un tel prélèvement »[3], les médecins ont aussi le devoir de recueillir auprès de la famille une éventuelle opposition au don d’organes du défunt. Bien souvent, ne sachant pas la volonté de celui-ci, beaucoup de familles refusent le prélèvement.
Pour la première fois, un groupement de pharmaciens organise une mobilisation d’envergure sur cette problématique, avec à ses côtés la Fondation Greffe de Vie, représentant un milieu associatif qui se bat pour faire mieux connaître et respecter la loi sur le don d’organes. Soutenus dans leur démarche par le laboratoire TEVA France, ils mettront tout au long de la semaine gratuitement à disposition des clients et dans 850 pharmacies APSARA des dépliants d’information ainsi que 16 000 « Passeports de Vie », comprenant une carte individuelle à conserver sur soi et trois cartes témoins à remettre à ses proches pour leur faire connaître sa volonté concernant le don d’organes, également disponible sur le site de la Fondation Greffe de Vie.