Toutefois, il estime que pour "ne pas trahir l'esprit de nos institutions, il est (...) nécessaire de bien définir les conditions de ces interventions qui, de toute façon, nécessiteront une révision constitutionnelle".
Evoquant le statut de l'opposition, le président de l'Assemblée plaide pour "une démocratie irréprochable et apaisée".
"Je suis convaincu qu'il faut mieux définir la place et le rôle respectifs de la majorité et de l'opposition. Nous devons dépasser les affrontements manichéens, les préjugés", poursuit-il.
"Nous ne pouvons plus, dans le Parlement d'une grande démocratie, continuer impunément pour notre image, et la démocratie, des batailles de milliers d'amendements qui conduisent soit à des blocages, soit nécessairement à des décisions autoritaires du gouvernement", ajoute-t-il.