"Cette question est fondamentale dans la mesure où pour des questions de développement durable, les déplacements générateurs de dépenses énergétiques devront être traqués, explique M. Rochefort. Le vieillissement démographique entraînera aussi un besoin de proximité."
En préambule, Robert Rochefort a déclaré qu’il «n'y a pas de commerce en forme quand la ville est malade, il n'y a pas de ville en forme quand le commerce est malade». Et à son sens, «à partir du moment où l'urbanisme est maîtrisé, la liberté d'installation et de développement du commerce doit être respectée.
Toute "planification rigide" des implantations commerciales est à proscrire. Elle est d’ailleurs impossible».
Parmi ses trente-quatre propositions, M. Rochefort recommande notamment de créer des labels sur la qualité des produits ou encore la performance des prix.
De même, il prône l'ouverture dominicale de tous les commerces ainsi que la création d'une nocturne hebdomadaire.
Dans les zones franches urbaines et les zones urbaines sensibles, il faudrait bâtir de grands projets commerciaux avec des magasins d'usine.
Et pour lutter contre le sentiment d'insécurité ainsi que les problèmes de délits et de dégradation rencontrés parfois par les commerçants, il faut, selon lui, aller plus loin que la simple sécurisation des vitrines : installer de la vidéosurveillance, organiser une présence policière auprès des commerçants ou encore tester l'implantation de bornes d'appel immédiat reliées aux forces de l'ordre.