Face à l’augmentation, totalement antiéconomique, des impôts et des charges qui obère la compétitivité des entreprises et à la réduction des marges qui empêchent les entreprises d’investir dans une recherche de clients extérieurs, le sénateur craint que notre déficit commercial ne s’aggrave encore.
Le sénateur a donc interpelé Nicole Bricq, Ministre du Commerce extérieur : « Quels appuis financiers et fiscaux mettez-vous en œuvre pour inciter et aider les entreprises à exporter ? Quelles sont les aides pratiquées par nos concurrents européens ? Quelle politique fiscale incitative comptez-vous mettre en place pour doper les exportations ? »
Aymeri de Montesquiou a souligné que le Gouvernement a raison de cibler un nombre limité de pays, tous les produits français ne sont pas exportables sur tous les terrains. Toutefois, le sénateur s’interroge : « Quelle est votre ligne directrice ? Je constate que, par exemple, dans le secteur « Mieux vivre en ville » ne figure pas le Kazakhstan, alors que l’exposition universelle d’Astana en 2017 a choisi ce thème. »
La Ministre, donnant raison au sénateur de faire du « benchmarking », a annoncé qu’elle avait reçu ce matin un rapport intitulé « Normes pour une nouvelle stratégie d’influence française » dont l’objectif est de permettre à la France de peser à l’Europe et à l’international.
Le sénateur espère que ce rapport sera suivi d’effets positifs afin que notre pays parvienne à l’équilibre de sa balance commerciale.