Le porte-parole de l'Elysée, David Martinon, a rappelé ce vendredi dans un communiqué la position de Nicolas Sarkozy à propos de l'amnistie des PV: "Il a toujours considéré qu'il n'était pas moralement juste de décider de ne pas appliquer la loi. Il ne doit donc pas y avoir de différence de traitement par la puissance publique entre un délit commis en mai 2007 et un délit commis en mai 2006 ou à toute autre date", a-t-il indiqué.
Et d'insister: "C'est une question de principe: la loi est la même pour tous les citoyens de la République française."
C'est vrai, le président de la République n'aura pris personne en traître. Il avait annoncé, martelé même, durant toute sa campagne, qu'aucun PV ne passerait à la trappe, pas même le plus insignifiant.
Déjà, en janvier, interrogé par Auto Plus, il avait estimé que l'amnistie incitait les usagers de la route à "relâcher leur vigilance, persuadés qu'ils bénéficieront d'une mesure de clémence", alors que les chiffres de la sécurité routière se sont dégradés au début de l'année.
Et même pour les PV dits mineurs, au moins ceux ayant trait aux stationnements non gênants, à onze euros. Une première depuis le général de Gaulle!