Le baril de light sweet crude pour livraison en octobre s'échangeait encore à 81,16 dollars le baril, soit 59 cents au-dessus du prix de clôture de la séance du New York Mercantile Exchange (Nymex), enregistré la veille.
Le baril de brut a franchi la semaine dernière le seuil des 80 dollars pour la première fois depuis le début de sa cotation à New York et a depuis enchaîné record sur record. L'ensemble des marchés financiers ont les yeux tournés vers la Fed, qui va réexaminer son taux directeur, actuellement à 5,25 %. Les investisseurs anticipent sur une baisse des taux pour éviter que la récente crise des prêts immobiliers à risque ne plombe l'économie, puis la demande énergétique.
Dans un contexte de déséquilibre entre l'offre et la demande, les analystes de Goldman Sachs ont relevé, dans une note de recherche, leur prévision du prix du baril pour fin 2007 à 85 dollars, contre 72 dollars auparavant, "avec des risques importants de pics au-dessus de 90 dollars le baril". Ils ont également émis une prévision pour 2008 à 95 dollars le baril de brut.