La crise chamboule-t-elle les habitudes des Européens pour l’été ?
Malgré la crise, le nombre de réservations issues de la clientèle européenne augmente de 13% et +14% en valeur. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les Espagnols continuent de réserver des hôtels de luxe pour leurs vacances d’été (+27% en volume) mais favorisent le tourisme domestique (+66% en valeur). Les Allemands et les Anglais dépensent respectivement 82% et 42% de plus qu’en 2012 dans des hôtels de luxe. Les Français quant à eux sont moins nombreux à partir (-4%) mais ils dépensent plus lors de chaque réservation (+7%). L’impact de la crise se ressent en revanche nettement plus sur les Portugais, chez qui les vacances de luxe sont moins démocratisées : ils sont moins à partir mais dépensent beaucoup plus (-24% en volume, +20% en valeur).
Le marché du tourisme de luxe en période de crise se traduit par un besoin de se faire plaisir, en réservant des chambres plus luxueuses mais en accordant moins de budget au transport. En effet de manière générale, la tendance des Européens à voyager dans leur propre pays s’accentue.
Touristes européens : à chacun ses habitudes !
Parallèlement à des habitudes de consommation spécifiques pour chaque pays européen, Splendia a également pu percevoir des us particuliers pour ces touristes issus de la communauté européenne.
Même s’ils finissent par acheter le produit qu'ils ont préféré au début, les touristes italiens ont besoin de passer en revue toutes les options disponibles, pendant que les Français, les Anglais et les Hollandais semblent plus flexibles. Si la France semble être une « clientèle en or » qui aime les îles paradisiaques, l’amabilité des Britanniques et le sens de l’humour des Hollandais sont fortement appréciés ! Les Anglais ont des goûts assez exclusifs pour le lieu de leurs vacances, favorisant les hôtels uniques. Quant aux clients germaniques, ils sont attirés par des hôtels isolés, principalement en Europe et en Asie.
De plus, les Européens n’ont pas le même rapport face au prix de leur séjour. Si pour les Allemands et les Français le montant n’est pas un point sensible pour la finalisation de leur réservation, les Anglais et les Espagnols sont quant à eux plus attentifs à ce critère.
En règle générale nous assistons à une tendance dans le tourisme haut-de-gamme : les clients dépensent plus sur place (prix de la nuitée, durée du séjour…) mais ils partent moins loin pour amortir leurs dépenses.