"Ne pensez-vous pas que l'heure est venue pour la construction d'un parti internationaliste, indépendant des institutions, anticapitaliste et qui veut révolutionner la société ?" a demandé l’illustre postier.
Parallèlement au débat interne, qui doit déboucher sur une décision au Congrès de la LCR en décembre ou janvier, des "rencontres" seront organisées dans les cités et entreprises "pour vérifier" si les jeunes et les salariés souhaitent intégrer cette formation plus large, devant se substituer à la LCR, a précisé M. Besancenot à l'AFP.
Le contexte est jugé favorable: "il y a aujourd'hui un espace politique pour ce grand parti", avec un "PS en crise" et un PCF en perte de crédibilité et "des milliers de gens y compris parmi les militants de gauche l'attendent", souligne le leader historique du parti, Alain Krivine.
La LCR doit résoudre la quadrature du cercle
En effet, d’un coté, elle rejette "un cartel d'organisations" alors que, en revanche, des personnalités ou formations, comme Arlette Laguiller de Lutte ouvrière, ont trouvé cette idée "sympathique" et seraient prêtes à engager des discussions.
Mais les militants, réunis a Port-Leucate, demeurent encore pour l'heure perplexes.
"Nous avons notre identité, il faut la garder, nous sommes un parti de militants, j'aurai du mal à m'identifier à un parti d'adhérents" a indiqué Corinne, militante dans l'Isère, soucieuse de voir le parti « perdre son âme »
Déjà, le nom de la future organisation fait déjà l'objet de conjectures.
Et, dans les coulisses, on estime que ce "parti de la gauche révolutionnaire" ne serait, finalement, qu’une option …