Le maire de Mulhouse, qui s'est rallié à Nicolas Sarkozy au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, a souligné que La Diagonale, cercle de réflexion des "sarkozystes de gauche", avait déjà rejoint son parti.
Jean-Marie Bockel veut faire de son parti une "force de propositions" et un "partenaire de la réforme". "Nous le faisons de manière libre et indépendante, sans intention d'adhérer à l'UMP", a-t-il souligné.
"Après avoir tenté pendant dix ans de moderniser le Parti socialiste sans succès, tant le conservatisme du PS est aujourd'hui grand et son archaïsme est puissant, je suis dans la logique de l'acceptation par le président de la République de l'ouverture qui ne doit pas être simplement une démarche individuelle", a-t-il poursuivi.