"Au fond ce qui me vient à l'esprit, c'est peut-être cette parole de la Bible 'pardonnez-leur parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font'.
Donc, je pardonne à tous ceux qui m'agressent parce que d'abord je pense qu'ils me font moins de mal à moi qu'aux socialistes, qu'à toute la gauche", a déclaré Mme Royal.
Dans son livre, Lionel Jospin estime que Ségolène Royal n'a pas "les qualités humaines" ni "les capacités politiques" pour diriger le Parti socialiste et a invité la formation politique à ne pas répéter en 2012 la même "illusion" que cette année.
"Je crois aussi malheureusement qu'il y a, et peut-être est-ce aussi inconscient, dans toutes ces attaques, du sexisme et à le voir à ce point aussi fort, j'en suis moi-même surprise, je pense qu'il s'apparente au racisme", a lancé Mme Royal. "J'ai l'impression en lisant tous ces ouvrages que si j'étais Jeanne d'Arc, j'aurais déjà été brûlée vive", a-t-elle ironisé, tout en s'interrogeant sur cette "haine" et cette "violence" dirigée contre elle.
Mme Royal a déclaré être venue au Québec dans le cadre de la préparation du 400e anniversaire en 2008 de la ville de Québec, fondée par le géographe et explorateur Samuel de Champlain, originaire de Brouage, en Charente-Maritime.
Rappelons que les propos de Mme Royal sont parfois sujets à controverses, et les épisodes où elle aura prêté le flanc à des critiques sont toujours présents dans les mémoires. La "bravitude" restera, ainsi que l'imprudente déclaration concernant le délicat sujet de l'indépendance du Québec qui avait provoqué une polémique au début de l'année, où, s'inspirant du célèbre "Vive le Québec libre" d'un certain général, elle avait tenu des propos perçus comme plus favorables à l'indépendance de la province francophone que les déclarations habituellement fort prudentes des responsables français sur ce sujet sensible.