"Je regrette que mon parti soit dans cet état d'absence intellectuelle", a-t-il déclaré, ajoutant que "le Parti socialiste parle comme de l'eau de bidet depuis un an et demi parce qu'il y a trop de contradictions entre ses membres", fustigeant la direction de son parti.
Rompre avec quoi ?
En effet, l'ex Premier ministre, portant un œil critique sur l'université d'été de La Rochelle à laquelle il avait assisté, y a vu "un corps profond du PS", "sain", qui en aurait "assez des ambigüités et de ses impuissances".
Selon lui ces "ambigüités résultent de l'incapacité de ses dirigeants à faire des "choix clairs". "Nous sommes des sociaux démocrates, nous ne voulons plus vendre je ne sais quelle rupture, parce qu'on ne sait pas avec quoi rompre et on ne sait pas ce qu'on mettrait à la place.", précisant sa vision par "Nous voulons nous battre pour des mesures, des avancées, des réformes pas à pas, tranquillement, comme Européens et comme sociaux démocrates".