Aujourd'hui, avant même sa présentation publique, le Boeing 787 Dreamliner affiche une success story exceptionnelle avec un carnet de commandes fermes qui atteint 677 exemplaires de la part de 47 clients, y compris les commandes signées pendant le week-end (25 pour Air Berlin et 10 pour le loueur Alafco).
Au tarif catalogue (de 138 à 200 millions de dollars par appareil, selon les options), le total représente plus de 105 milliards de dollars. Aucun programme civil n'avait cumulé de telles ventes avant un premier vol.
ANA, compagnie de lancement, avec 50 exemplaires, est le premier client devant Qantas (45). La très grande majorité des commandes de cet avion, décliné en trois versions, ont été passées par les compagnies asiatiques.
En Europe, on ne compte que 57 exemplaires et une soixantaine en Amérique du Nord, loueurs non compris. Les grandes compagnies américaines viennent seulement de quitter la loi sur les faillites et peuvent seulement maintenant commencer à rénover leurs flottes vieillissantes. Delta pourrait rendre publique une commande géante.
Parmi les atouts du Boeing 787, le coût opérationnel (carburant, maintenance, etc.), inférieur de 15 % par rapport au B 767 actuel, a séduit les compagnies.
De plus, le B 787 est, en effet, construit à 50 % de matériaux composites, généralement à base de fibres de carbone qui remplacent les alliages légers à base d'aluminium. Le fuselage tout en composite constitue une première mondiale pour un avion de cette taille.