Un éventuel partage du contrat en perspective
"Je souhaite qu'il puisse y avoir une coopération industrielle entre Bombardier et Alstom puisque la commande est très importante et Bombardier sera amené à sous-traiter une partie de la production", a dit M. Perben.
Bombardier est en concurrence avec le français Alstom et l'allemand Siemens pour ce contrat évalué à 4 milliards d'euros portant sur la fourniture d'un maximum de 330 rames automotrices pour le réseau de la SNCF en Ile-de-France, le Transilien.
L'attribution du contrat doit être annoncée mercredi par le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) et la SNCF, à l'issue d'un conseil d'administration de la société nationale.
Le Stif est présidé par le président PS de la Région Ile-de-France Jean-Paul Huchon.
Lundi soir, Bombardier avait indiqué avoir "bon espoir" de remporter le contrat.
Dès la fin de la semaine dernière, les syndicats du groupe Alstom avaient affirmé que Bombardier était en bonne voie d'être choisi, s'inquiétant des "difficultés" en perspective pour leur entreprise.
Lundi, ils ont renouvelé leur souhait de voir le contrat "partagé équitablement" entre les deux constructeurs.
Interrogé sur un éventuel partage du contrat ou encore son attribution en entier à Bombardier, un porte-parole du groupe canadien s'est contenté de dire : "C'est évidemment au client de décider. Nous attendrons donc mercredi pour voir ce que la SNCF décide, mais nous avons bon espoir".
La branche transport de Bombardier compte quelque 1.600 employés en France et celle d'Alstom 7.500, selon les syndicats d'Alstom.