Christine Lagarde a insisté, lors d’une conférence de presse à Bercy, sur ces performances remarquables de la croissance française. Celles-ci confirment les prévisions de la ministre d’une croissance en 2007 comprise entre 2 % et 2,5 %, cohérente avec la vigueur des emplois créés (+ 328 000 en 2007).
La résistance de l’économie française au 1er trimestre 2008, et en particulier la vigueur des investissements (+ 1,8%, après + 1,2% au 4e trimestre 2007), confirme le très bon moral des entrepreneurs. Le projet de loi de modernisation de l’économie présenté par le Gouvernement comporte de nombreuses mesures en faveur du développement des entreprises - délais de paiement, suppression des effets de seuil de dix et vingt salariés, transmission des entreprises... Elle comporte aussi des mesures très fortes destinées à favoriser l’entrepreneuriat individuel. Autant de dispositifs de nature à renforcer la confiance des milieux économiques.
Au 1er trimestre, la demande intérieure totale progresse de + 0,4% (après + 0 % au 4e trimestre 2007), signe que les fondamentaux de notre économie sont solides.
Pour le chef de l’Etat, les chiffres de la croissance traduisent l’impact des mesures prises par le Gouvernement en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat. Nicolas Sarkozy "relève que les résultats de 2007, comme les estimations pour le premier trimestre 2008, sont conformes aux prévisions du Gouvernement en dépit d’un contexte international difficile. Le diagnostic posé sur la situation de notre pays et les remèdes à y apporter sont confortés". Avant d’ajouter que "les résultats publiés aujourd’hui témoignent de la nécessité de maintenir ce cap".
Cette performance a été soutenue, comme le soulignent les analyses des experts internationaux, par les effets sur l’économie des mesures prises dans le cadre de la loi Tepa du 21 août 2007 et par le triplement du crédit d’impôt-recherche inclus dans la loi de finances pour 2008, qui permettent d’amortir au bon moment les influences défavorables d’un environnement international dominé par l’envolée du prix du pétrole et du cours de l’euro.