Pour cela, l'ancien ministre du Budget se dit favorable à une réforme des compétences du parlementaire. "Il faut (...) lui permettre de contrôler et d'évaluer les politiques publiques et l'efficacité gouvernementale, comme dans toutes les démocraties", soutient-il, avant d'annoncer qu'il présentera des propositions allant dans ce sens lors de son audition fin septembre par le comité de réflexion sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Ve République.
"Il faut avoir le courage de faire un audit complet de ce qui marche ou pas", estime le maire de Meaux, pour qui "la procédure législative est lourde, lente et décalée dans une société moderne qui vit à l'époque d'Internet".
Selon lui, "les députés, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, ont le sentiment qu'ils ne pèsent pas sur les décisions de l'exécutif".
L'élu de Seine-et-Marne s'est en revanche montré plutôt hostile à une sanction financière des députés en cas d'absences répétées aux sessions de la Chambre, une proposition plébiscitée par 85% des Français, selon sondage Ifop publié lundi dans "Le Figaro".