"Il n'y a pas de crise au PS", a déclaré de son côté Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du premier secrétaire. Selon lui, Jack Lang "est totalement isolé", son appel à une démission collective est celui d'un homme "tout seul", il "n'a aucune légitimité".
Mais le climat est tendu au PS, pris en étau entre l'"ouverture" de Nicolas Sarkozy -qui a inclus six personnalités socialistes ou de gauche dans son gouvernement-, l'état de grâce dont bénéfice le chef de l'Etat -67% d'opinions positives chez les Français et 43% d'électeurs de gauche, selon un sondage-, et les états d'âmes de ses ténors.
Dominique Strauss Kahn a préféré tenter sa chance auprès du Fonds monétaire international, Laurent Fabius a démissionné du Bureau national du PS. "Mais Fabius est très présent dans les débats" en vue de la rénovation, assure-t-on dans l'entourage de François Hollande.
Quant à Ségolène Royal, interrogée par l'AFP, elle a refusé de commenter les derniers soubresauts et prépare une "autocritique" de sa campagne pour la rentrée.