Des sanctions contre les socialistes ayant accepté l'ouverture ?

"Ceux et celles qui décident aujourd'hui de collaborer à la politique de la droite (...) dont Nicolas Sarkozy a dit dès le début de l'ouverture que cette ouverture ne changerait rien à son programme, ceux-là seront mis en congés ou se mettent naturellement en congés du parti socialiste", a-t-il déclaré sur France-2.

"Je suis pour qu'on ait la plus grande fermeté contre ce type de comportement".

A propos de la possible nomination du député PS Jack Lang dans une commission de réflexion sur les institutions, M. Hamon a jugé que cette commission serait "là surtout pour écrire une réforme qui dans la pratique a déjà commencé, c'est à dire l'hyper-présidentialisation de la Ve République".

"Je ne vois pas l'intérêt que les socialistes y collaborent" dans ce cas, a déclaré le député européen, qui a souhaité que le bureau national du PS signifie à M. Lang que "ce n'est pas une bonne idée qu'il y aille".

Quant à la possible candidature de Dominique Strauss-Kahn à la direction du Fonds monétaire international,
M. Hamon a jugé que cela pourrait être "plutôt une bonne chose".

Mais il a en revanche déploré que M. Sarkozy "essaie de tirer un bénéfice politique intérieur d'une proposition qui avait été faite d'abord par Jean-Claude Juncker", le Premier ministre luxembourgeois.