Le mouvement s'est amplifié ces dernières années, s'accompagnant d'un changement dans le profil des "évadés" fiscaux : ceux-ci sont plus jeunes que les personnes qui paient généralement l'ISF et disposent d'un patrimoine relativement plus modeste (3,4 millions d'euros en moyenne).
Philippe Marini précisait mercredi que, depuis 1997, le nombre de redevables à l'ISF a connu une augmentation de 120%, passant de près de 180.000 à presque 400.000, tandis que "le montant du patrimoine immobilier des redevables à l'ISF, avant abattement, est passé de 115,8 milliards d'euros à 307,9 milliards d'euros, soit une hausse de 170%".