"Il faudra rééquilibrer la fiscalité, l'alléger sur le travail et peut-être la renforcer sur le capital si l'on veut résorber les déficits. Mais cela se fera sans augmentation des prélèvements obligatoires", a-t-elle dit.
La candidate a rappelé qu'elle avait "mandaté un certain nombre de spécialistes pour mettre à plat (ces questions de déficit et de fiscalité), voir les pistes envisageables".
"Le débat sur la question des graves déficits dont souffre la France aujourd'hui est indispensable (...). Le moment venu, dans le cadre du projet présidentiel, je dirai un certain nombre de choses sur ces questions", a-t-elle ajouté.
François Hollande, le Premier secrétaire du PS, a relancé le débat sur la fiscalité en se prononçant pour des hausses d'impôts pour les contribuables touchant un salaire net de plus de 4.000 euros par mois. "200.000 contribuables sont concernés", selon lui, 1,2 million de personnes, selon le gouvernement.
Faisant allusions à ces déclarations, la présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré :"tout le monde a la légitimité de s'exprimer. Tous les responsables politiques ont la légitimité pour faire des propositions, donner leur point de vue (...)".
Interrogée sur le rôle de François Hollande dans la campagne, Mme Royal a répondu: "il est premier secrétaire du PS, il a tout son rôle mais je veux rassembler les compétences au sein du PS et au delà. J'ai déjà rassemblé à l'extérieur du PS d'autres forces de gauche".