"C'est une possibilité", a-t-il dit, sans plus de précision.
Les actionnaires d'EADS ont voté, le 4 mai, en faveur du versement d'un dividende de 0,12 euro par action, alors que le conseil d'administration du groupe n'avait fait aucune recommandation en la matière.
Le versement d'un dividende a été vigoureusement dénoncé par les syndicats d'Airbus, sur fond de crise sociale provoquée par le plan "Power 8" et les indemnités de départ de 8,5 millions d'euros accordées à Noël Forgeard, ancien co-président d'EADS considéré comme étant responsable des ratés de l'A380.
Arnaud Lagardère, co-président du conseil d'administration d'EADS, avait affirmé qu'en cas de vote favorable à un dividende, le groupe éponyme qu'il dirige (qui détient 15% des actions EADS dont 7,5% en cours de cession) reverserait l'argent perçu à EADS.
Il avait ajouté que l'Etat français - qui détient 15% d'EADS et qui s'est dit opposé au versement d'un dividende - ferait de même.