Mme Lagarde a affirmé que l'inflation est actuellement "supérieure à 2%, hélas!". "Même avec ce chiffre-là, nous sommes plutôt mieux que la moyenne de nos partenaires européens", a-t-elle tenu à souligner.
Interrogée plus précisément sur la hausse du prix des carburants, la ministre a rappelé que les producteurs et les distributeurs "s'étaient engagés (en novembre) à répercuter immédiatement toute baisse (des prix du pétrole) et à lisser" les hausses. "J'ai toutes les raisons de penser qu'ils ont respecté cet accord", a-t-elle dit, tout en promettant que le gouvernement allait "rester extrêmement vigilant".
Christine Lagarde a notamment demandé aux professionnels de lui "justifier, chiffres à l'appui, la manière dont leurs marges ont évolué". Elle a toutefois estimé que les informations faisant état d'une hausse des marges dans l'industrie pétrolière pourraient relever d'une "confusion entre marge brute et bénéfices".