Le principe d'une hausse semble d'ores et déjà acté à l'Elysée comme à Bercy
Et une augmentation estimée à 5 ou 6%, pour les petits professionnels et les particuliers.
Gaz de France serait ainsi prêt à faire un effort dans le cadre du débat sur l'amélioration du pouvoir d'achat des Français.
Un effort ? Oui, car de sources concordantes, le groupe réclamerait une hausse moindre des prix pour les particuliers et les 'petits' professionnels, une hausse qui serait comprise entre 5 et 6%.
Mais pour l'instant, GDF se refuse à tout commentaire.
Néanmoins, en vertu de la formule d'indexation de ses coûts d'approvisionnement sur le prix des hydrocarbures, Gaz de France souhaiterait quand même pouvoir répercuter l'accroissement de ses coûts.
Ce ne serait qu'un rattrapage face à son manque à gagner lié aux révisions tarifaires n'ayant pas eu lieu depuis dix-huit mois.
De nouveaux indices ?
Le groupe en demande en effet. Notamment en y intégrant les indices liés au contrats d'approvisionnement de long terme et aux contrats de court terme.
Le président Nicolas Sarkozy n'a d'ailleurs pas évoqué la moindre éventualité d'un gel des tarifs mercredi dernier dans le cadre des mesures destinées à favoriser le pouvoir d'achat des Français.
Ceci pourrait signifier - par simple spéculation intellectuelle - que le principe d'une hausse soit donc d'ores et déjà acté à l'Elysée comme à Bercy.
Enfin, le gel des prix du gaz aurait un impact négatif sur le cours de Gaz de France. Or la parité de fusion qui a déjà été fixée en septembre, à 22 actions Suez pour 21 GDF serait alors défavorable pour l'Etat.
Et l'Etat, comme tout le monde, a besoin d'argent ...