"Si des possibilités devaient apparaître pour l'acquisition d'actifs notamment pour la distribution, le transport (en Europe), nous allons les étudier", a-t-il déclaré, lors d'un déjeuner de presse à Paris pour le lancement officiel de sa filiale française de vente directe de gaz.
Le groupe vise notamment des actifs qui seraient cédés par Suez et Gaz de France après leur fusion, en fonction des "conditions économiques de l'offre" et "conformément à la réglementation dans les pays où ces processus auront lieu".
"L'autre priorité très importante pour nous (est) le stockage sous-terrain de gaz", a ajouté M. Medvedev. "Nous sommes intéressés à renforcer nos capacités de stockage en France". "Il y a déjà des projets qui sont en cours avec l'Autriche, le Royaume-Uni et la Belgique. Nous serions très heureux qu'il y avait la même possibilité avec la France", a-t-il aussi expliqué.
Il s'agirait de développer les capacités de stockage dans le cadre d'un projet commun avec GDF, dont les structures gèrent aujourd'hui l'ensemble du stockage de gaz en France, avec un autre partenaire, ou encore de manière indépendante, a précisé Iouri Virobian, président de la filiale française de Gazprom, Gazprom Marketing and Trading France.
Gazprom qui ne veut pas dépendre seulement de Gaz de France, à qui il fournit 20% de son gaz, a démarré ses livraisons directes en France en octobre. Le groupe vise la vente directe de gaz aux industriels et aux entreprises commerciales de grande ou moyenne taille.