La Constitution n'appartient ni à un clan, ni à un parti et chacun d'entre nous, quelle que soit sa famille de pensée, a le devoir d'apporter sa pierre à la refondation de notre Constitution", a expliqué l'ancien ministre socialiste, démissionnaire des instances dirigeantes du PS.
"Je ne serai ni l'otage, ni l'alibi, ni l'instrument d'une polémique politicienne", a-t-il ajouté, se présentant comme "un député de combat".
Ce comité, que le président Sarkozy a voulu « au-dessus des partis », doit envisager d'importantes réformes constitutionnelles, dont une éventuelle dose de proportionnelle au Parlement, une limitation du nombre des mandats présidentiels ou la possibilité pour le chef de l'Etat de s'exprimer devant le Parlement.
Il sera présidé par l'ancien premier ministre Edouard Balladur.