"Mais que les choses soient bien claires", a-t-il ajouté. "Cet amendement est déposé dans l'attente d'un nouvel accord de branche que nous appelons nous aussi, comme l'a fait le gouvernement, de nos voeux et le plus tôt possible", a-t-il souligné.
"Mais néanmoins, il était nécessaire de s'engager sur cette voie car l'annulation a créé un vide juridique et ce vide juridique concerne beaucoup de monde . Il concerne 200.000 à 250.000 salariés dans les grands groupes mais il concerne plus de 500.00 salariés dans les très petites entreprises", a-t-il précisé.
Son homologue du groupe communiste et républicain (PCR), Alain Bocquet, a accusé les députés UMP "de voler au secours du Medef et de chercher à valider en force ce texte régressif par la voie d'un amendement" au PLFSS.
"Par cet acte d'autoritarisme, les parlementaires de droite entendent faire obstacle à l'ouverture de nouvelles négociations entre partenaires sociaux sur des bases clarifiées par la décision du Conseil d'Etat", affirme-t-il dans un communiqué.
"En dégainant l'arme de l'amendement, l'UMP met en lumière l'inconsistance et la duplicité des discours du président de la République sur la promotion du dialogue social", ajoute le président du groupe PCR.
Les députés engagent mardi 24 octobre en séance l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2007.