Le FMI a révisé mercredi en baisse de 5,2% à 4,8% son pronostic de croissance mondiale en 2008.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a par ailleurs souligné dans un rapport de conjoncture mensuel un ralentissement de la croissance depuis août, date à laquelle la crise des "subprime" (le marché des prêts hypothécaires à risque) a frappé de plein fouet les marchés financiers.
La baisse des taux d'intérêt américains rend moins avantageux d'investir dans l'économie américaine, et diminue donc la demande pour le billet vert.
Au contraire, parce que la Banque centrale européenne (BCE) semble prête à porter à court terme son taux directeur de 4 à 4,25%, l'euro continue de s'attirer les faveurs des cambistes.
Mais en dépit de la vraisemblable insistance de pays comme la France ou l'Italie, qui jugent que le dollar faible et l'euro fort pénalisent leurs exportations, il est peu probable que le communiqué final tente de remédier au problème, ni que le G7 signale sa volonté de s'interposer.