Baptisées « Maisons Elîka », ces pavillons de 83 m² en moyenne disposeront de trois chambres, d'un chauffage électrique, d'un jardin de 200 m² et d'un parking. Ils seront regroupés dans des « hameaux » d'une quarantaine de maisons, avec une couleur de façade différente pour chacune d'entre elle.
Pour Bouygues Immobilier, le constat est simple. Trois Français sur quatre souhaitent devenir propriétaires. Seuls 57 % des ménages le sont aujourd'hui.
Avec cette « nouvelle offre de maisons de qualité à petits prix », le promoteur ne cible pas moins de 50 % des ménages. À savoir, ces foyers qui disposent d'un revenu inférieur à 2 500 euros par mois et qui ne trouvent pas de réponse sur le marché.
« Il s'agit d'une clientèle solvable, sans subvention des collectivités, qui pourra être financée par le prêt à taux zéro et/ou le prêt d'accession sociale », explique Philippe Jossé, président de Maisons Elîka, nouvelle filiale de Bouygues Immobilier.
Le promoteur table sur un apport de 6 000 euros, en moyenne, pour un ménage disposant de 27 000 euros annuels. Une formule moins onéreuse que l'achat d'une maison sur catalogue auquel il faut souvent ajouter d'autres coûts comme ceux de viabilisation du terrain.
Avec Maisons Elîka, Bouygues Immobilier propose la première offre de ce type au niveau national. Le promoteur vise la grande couronne de l'Île-de-France et la périphérie des grandes agglomérations.
Son objectif : réaliser cinq programmes dès 2007, soit près de 200 logements. Et, à partir de 2010, un millier de maisons par an. Très demandeurs, les élus devraient jouer un rôle actif. « Nous proposerons aux collectivités locales d'avoir des conventions qui permettront de favoriser cette clientèle », prévoit Philippe Jossé.
Un moyen pour le promoteur d'apporter sa réponse au besoin de « démocratisation » de l'accession à la propriété.
Un programme est actuellement en construction en Vendée. Des maisons façon cottage anglais avec pelouse et lis blancs dont les prix s'échelonnent de 93 000 euros à 164 000 euros selon la superficie et les options, de la cuisine aménagée aux volets électriques. La « Twingo de l'immobilier », en quelque sorte, note le promoteur.