A cette période de l'année, il s'agit du niveau d'offre le plus bas de ces cinq dernières années
Le marché a hésité un temps sur la marche à suivre après la publication mercredi du rapport hebdomadaire du département américain de l'Energie (DoE) sur les stocks énergétiques, avant de s'orienter à la hausse.
Cependant, même si les analystes prévoyaient une hausse moins importante (1,2 million de barils en moyenne), les réserves d'essence américaines restent faibles et inférieures de 6,9% à leur niveau de l'an passé à la même époque.
Le fait que les importations d'essence aient diminué la semaine dernière, avoisinant 1,3 million de barils par jour (contre 1,5 mbj la semaine précédente), a aussi contribué à soutenir les cours.
Les cours du pétrole sont également soutenus par l'actualité internationale, le marché ayant noté que le rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), remis mercredi, était sévère à l'encontre de l'Iran, accusé de poursuivre ses activités d'enrichissement d'uranium.
L'Iran, quatrième producteur mondial de brut, pourrait se voir infliger de nouvelles sanctions et certains s'inquiètent d'une possible réduction de ses exportations de pétrole en représailles.
Quant au vice-président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ministre algérien de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, il a exclu mercredi une augmentation de la production de l'Opep pour freiner la hausse des prix.