"Par conséquent, Mme Ségolène Royal ne fait que puiser dans l'inépuisable réserve des idées lepénistes", a-t-il ajouté.
Le candidat centriste, François Bayrou, a également souligné lundi avoir de longue date préconisé une VIe République "pour montrer le changement" institutionnel qu'il appelle de ses voeux.
Ségolène Royal, qui parlait jusque-là de "République nouvelle", a défendu dimanche l'idée d'une VIe République qui serait soumise à un référendum à l'automne 2007.
Par ailleurs, Jean-Marie Le Pen n'a pas exclu, s'il était élu à l'Elysée, de former un gouvernement "d'union nationale" pour faire face à une crise grave de la Nation.
"Dans une période de crise grave de la Nation, on ne peut pas exclure a priori un gouvernement d'union nationale. Pour sauver le pays, on peut renoncer en effet à un certain nombre d'impératifs fondamentaux", a-t-il ajouté.
Prié de dire s'il ne préparait pas les esprits à une forme de désistement en faveur de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen a répondu : "Pas du tout, nous ne sommes pas encore dans une situation dramatique."
Néanmoins, le leader du FN a estimé qu'elle telle crise ne manquera de se produire si les "réformes fondamentales" qu'il préconise ne sont pas mises en oeuvre.