Et ceux-ci, par la voix de Bruno Parent, directeur général des impôts, n’ont rien trouvé à redire aux déclarations effectuées par le candidat. «Les déclarations d'ISF que vous avez déposées ne font pas apparaître d'anomalie car elles font une correcte application des règles d'évaluation», écrit le directeur général des impôts à Nicolas Sarkozy.
En l’occurrence, l’ISF du candidat était établi sur «trois domaines» : l'estimation de la valeur de son appartement de Neuilly, une dette consécutive à son divorce et l'évaluation de ses parts dans la société d'avocats «A. Claude et N. Sarkozy».
Concernant son appartement de Neuilly, Bercy juge que l'estimation de la valeur vénale à laquelle Nicolas Sarkozy a procédé pour 2005 «n'appelle pas d'observation» et qu'elle est «cohérente» avec les prix du marché.
La lettre confirme également que la collection de timbres du président de l'UMP, citée par Libération, n'a pas à figurer dans sa déclaration d'ISF, puisqu'il s'agit «d'objets de collection».
Toujours selon la lettre du haut fonctionnaire, on apprend que Nicolas Sarkozy avait déjà demandé en 2005 aux services fiscaux de vérifier l'exactitude des règles qu’il avait appliquées pour évaluer son patrimoine.