Le plan comprend 27 mesures. Il s’inscrit dans le nouveau cadre européen de cette filière qui entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Il prévoit notamment une clarification de la segmentation de l’offre de vins, un assouplissement des procédures et la suppression des contraintes qui pénalisent cette filière ainsi qu’une plus grande responsabilisation des acteurs.
Selon des chiffres fournis par le ministère de l’Agriculture, la viticulture française a enregistré 9,3 milliards d’euros d’excédent commercial en 2007, en hausse de 6,9 % par rapport à 2006.
Les évolutions prévues concernent notamment :
- l’organisation de la filière, avec une simplification et une clarification de sa gouvernance au niveau national ;
- la déconcentration de la concertation et des décisions au niveau des bassins de production, avec un transfert de compétences en faveur des interprofessions, des comités régionaux de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) et des conseils de bassin ;
- la réduction des contraintes réglementaires et administratives concernant la fixation des rendements, les pratiques œnologiques et les cépages autorisés ;
- la restructuration des entreprises de vinification et de commercialisation, afin de faire émerger des unités suffisamment importantes pour s’imposer sur les marchés mondiaux ;
- le développement de la promotion et de l’"œnotourisme" ;
- la rénovation des dispositifs de formation initiale et continue des acteurs de la filière ;
- l’optimisation et la mise en cohérence des efforts de recherche et d’innovation.
La mise en œuvre de ce plan de modernisation de la filière viti-vinicole doit permettre, tout à la fois, de regagner des parts de marché à l’exportation et de mieux valoriser les vins français sur le marché mondial.