Pour Mme Lagarde, "toutes les options sont examinées et examinables.
"On peut avoir toute une série d'options diverses et variées pour constituer un grand opérateur ou deux grands opérateurs", a-t-elle observé.
"Une fois qu'on aura les options sur la table, avec les évaluations de coûts, de bénéfices et les perspectives industrielles, à ce moment là on se fera vraiment une idée, et je pense que cela interviendra dans un délai assez bref", a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre François Fillon avait indiqué le 14 juin que le gouvernement prendrait une décision "dans les semaines qui viennent".
La solution Suez-GDF en est une" et la possibilité que GDF reste seul "fait partie de la palette des options que l'on doit examiner".
"Ce qui nous guidera, c'est la meilleure solution industrielle pour ce secteur d'activité et pour l'apparition d'un grand champion dans ce domaine", a-t-elle dit.
Le projet de fusion entre les deux groupes français d'énergie avait été lancé en février 2006 par le Premier ministre sortant Dominique de Villepin, afin de protéger Suez d'une éventuelle offre d'achat hostile de l'italien Enel.