Cette initiative "n'a pour le moment suscité aucune action juridique des concurrents", souligne le groupe qui avait dû fermer un site internet comparateur de prix début juin pour "publicité comparative illicite", suite à une plainte de Carrefour.
Il y a deux semaines, l'enseigne est revenue à la charge, avec une nouvelle version de ce site, bien plus restreinte puisqu'elle ne compare que 1.500 produits contre 3.500. Cette fois, pour éviter les critiques de manque de transparence dans la méthodologie, Leclerc s'est tourné vers le Bureau d'informations et de prévisions économiques (BIPE) pour l'élaboration du cahier des charges.
La concurrence entre les enseignes est exacerbée cette année par la réforme de la loi Galland, qui permet aux distributeurs de baisser davantage leurs prix. Depuis son entrée en vigueur en début d'année, les promotions et baisses de prix des produits de marque se sont multipliées.
Outres ses comparateurs de prix, Leclerc mise aussi sur le numérique pour regagner des parts de marché.
Son président, Michel-Edouard Leclerc, a annoncé jeudi dans un entretien à l'hebdomadaire spécialisé LSA, qu'il entendait se lancer sur le marché de la téléphonie mobile, comme l'ont déjà fait Auchan et Carrefour cet automne. L'enseigne va également ouvrir un site de téléchargement de musique en ligne le 4 décembre.