Il s'agit de savoir si EADS réussit ou si nous échouons.
Si nous réussissons ce sera une réussite collective, si nous échouons, c'est un échec collectif", a affirmé M. Gallois le jour de son entrée en fonction d'unique patron d'EADS.
"Cette vision qui consiste à chercher dans toute réforme qui a gagné ou qui a perdu est mortifère.
La semaine dernière, un syndicaliste d'Airbus avait ainsi noté que "le comité exécutif compte maintenant six Allemands, deux Français, un Espagnol et un Anglais, c'était impensable il y a 18 mois".
Louis Gallois et Tom Enders étaient jusqu'ici coprésidents exécutifs d'EADS, et M. Gallois présidait aussi Airbus.
La deuxième "simplification des structures" décidée à l'occasion du sommet de juillet entre le président Sarkozy et la chancelière Angela Merkel interviendra lors d'une assemblée générale extraordinaire des actionnaires d'EADS, à la fin octobre.
L’actionnaire privé allemand DaimlerChrysler, prendra seul la présidence du conseil d'administration, qu'il coprésidait avec Arnaud Lagardère, représentant des intérêts français.
"Mon travail sera désormais d'apaiser, de diluer progressivement le face à face franco-allemand" a ensuite assuré M. Gallois, tout en réaffirmant que ce dernier n'avait rien à voir avec les difficultés rencontrées par le groupe.