Du fiscal plus que du social
Si elles ne soutenaient officiellement aucun candidat à la présidentielle, ces organisations n'avaient pas dissimulé que le programme économique de M. Sarkozy leur apparaissait plus conforme à leurs souhaits que les propositions de la candidate socialiste Ségolène Royal, jugées "vagues" au Medef.
C'est la présidente du mouvement patronal, Laurence Parisot, qui a ouvert le bal, en adressant dès dimanche soir un télégramme de félicitations à Nicolas Sarkozy, qu'elle connaît bien et tutoie en privé.
Le frère aîné du futur chef de l'Etat, Guillaume Sarkozy, a appartenu plusieurs années aux instances dirigeantes du Medef, dont il a brigué en vain la présidence en 2005.
Saluant une "très nette victoire", elle a adressé à Nicolas Sarkozy et à son futur gouvernement ses "vœux de réussite pour que notre pays retrouve le chemin d'une croissance forte et pérenne au service du plein emploi et du désendettement".
Lundi, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) a "félicité" M. Sarkozy, et salué la volonté de ce dernier de "valoriser le travail" en rompant avec l'assistanat.
Se disant elle aussi "prête à œuvrer en faveur du changement", la CGPME a espéré "que se concrétisent rapidement les mesures fiscales et sociales annoncées, en particulier celles ayant trait au temps de travail et à la baisse des charges sociales".
Félicitant "vivement" le futur président, l'association d'entreprises innovantes CroissancePlus "se réjouit de travailler" avec lui.