En 2006, la production française va progresser de 3 à 4%, les exportations de 5% pour le cru et de 35% pour les préparations à plus de 75% de foie gras, et les achats des ménages français de 16%, a indiqué mardi M. Schwebel lors d'une conférence de presse à Schiltigheim (banlieue de Strasbourg).
Balayées les craintes du marché après la découverte d'un cas de grippe aviaire dans l'Ain, en février: "pendant trois mois, 50 pays ont fermé leurs frontières au foie gras français, mais dès la réouverture, c'était la ruée et le retard était rattrapé en quelques semaines", a expliqué le président du Cifog.
Aucune crainte non plus d'une concurrence étrangère dangereuse : l'offre de foie gras sur le marché français (21.700 tonnes) est à 90% française, "avec 10% d'importation, une simple variable d'ajustement", selon les chiffres des douanes, et les Français sont de loin les premiers consommateurs mondiaux de foie gras, explique M. Schwebel.
Les producteurs français exportent vers une centaine de pays dans le monde, dégageant en 2005 un solde commercial extérieur de 30 millions d'euros, selon les chiffres des douanes diffusés par le Cifog.