Ce texte prévoit l'exonération des heures supplémentaires, la mise en place du RSA (revenu de solidarité active), l'encadrement des "parachutes dorés", la création d'un crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier, l'abaissement du bouclier fiscal à 50% (60% actuellement) ou encore la suppression des droits de succession pour le conjoint survivant.
Son coût a été évalué par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, entre 10 et 11 milliards d'euros pour 2008 et "13,6 milliards d'euros (par an) en régime de croisière". La gauche l'estime plutôt entre 15 à 17 milliards d'euros.
Une addition élevée, qui fait frémir Bruxelles car elle risque de retarder, aux dires d'économistes et de la gauche, le retour à l'équilibre des finances publiques, promis au mieux pour 2010 par le chef de l'Etat mais plus probablement pour 2012.
D'ailleurs, tant Mme Lagarde que Eric Woerth, ministre du Budget, ont laissé entendre que le retour à l'équilibre n'interviendrait qu'en 2012.