Les trois principaux groupes du Parlement européen (conservateurs, libéraux et socialistes) s'étaient mis d'accord en fin de semaine dernière sur des amendements communs au projet de loi, en particulier ce délai supplémentaire de deux ans pour ouvrir le courrier ordinaire à la concurrence.
Le projet de directive (loi) sur les services postaux propose actuellement une ouverture totale du marché européen début 2009, une date qui fait néanmoins l'objet de dissensions parmi les Etats membres de l'UE.
Les députés européens ont également voté lundi soir pour l'octroi d'une période transitoire supplémentaire de deux années -soit jusqu'à début 2013- pour les douze nouveaux Etats membres entrés dans l'UE depuis 2004 et pour les pays ayant une topographie compliquée, notamment un nombre important d'îles.
Ils ne dressent pas une liste de ces derniers, mais la Grèce par exemple est visée.
L'ouverture totale des services postiers doit s'accompagner du maintien du service universel pour le courrier ordinaire: chaque citoyen doit conserver le droit d'être livré une fois par jour, cinq jours sur sept. Les Etats membres pourront décider individuellement de la façon de financer ce service.