Pour ne pas perdre la face, le locataire de Bercy a souligné dans ses précisions qu'il y avait quelques "bonnes nouvelles", comme par exemple la baisse des taux d'intérêt allégeant d'un coup d'un seul le coût de notre dette abyssale. Mais pour parvenir au niveau requis, Bercy va multiplier les actions de lutte contre la fraude et - plus pudiquement - va s'attaquer de front à l'optimisation fiscale, un chantier coercitif a priori perdu d'avance mais que Bercy évalue à une potentielle réduction du déficit structurel de plus d'un demi point de PIB (produit intérieur brut) d'ici fin 2015 et, a précisé, Michel Sapin, hors effets de la conjoncture, dont chacun sait qu'elle est appelée à se détériorer.
