"Il fallait nous donner les moyens d'une autre organisation qui nous sorte des luttes de clans, de courants, d'écuries présidentielles, qui paralysent le parti socialiste et qui le minent", a déclaré encore le député.
"Je demande qu'on consulte les militants", a-t-il ajouté, estimant que ce sont eux qui "peuvent rénover le parti socialiste".
"Il faut leur demander leur avis, qu'ils tranchent sur les questions essentielles, qu'ils imposent une nouvelle direction", a-t-il dit, vilipendant un appareil "replié sur lui-même, qui a peur de Ségolène Royal, qui a peur des adhérents".
Sur l'absence de Ségolène Royal au conseil national de samedi, il a estimé qu'"il vaut mieux participer à un travail collectif" mais que vu les critiques, "parfois injustes" entendues au conseil, "peut-être elle a eu raison de rester en Poitou-Charentes".