Officiellement, aucun chiffre n'est cependant encore avancé par Bercy.
Et l'État a de bonnes chances de récupérer son magot. En 2006, le taux de recouvrement atteignait 80 %, et même plus de 90 % dans le cas des infractions constatées par radars automatiques.
Parmi les mauvais payeurs, on trouve aujourd'hui des publics marginaux : les insolvables ou les étrangers que le Trésor ne sait pas retrouver...
Le rapport de modernisation de 2004 a calculé qu'un « agent verbalisateur réalise en moyenne 3 700 PV par an », soit « un coût de traitement par PV de l'ordre de 7 euros ».
Le système des radars automatiques, lui, coûte seulement 2 euros par PV, dont 0,66 euro pour les frais postaux !
L'essor de nouveaux modes de paiement, en ligne, par téléphone ou aux guichets automatisés dans les bureaux de tabacs devrait encore optimiser le système.