"Il y va de la survie du FN, mais aussi de l'intérêt bien compris de notre peuple et de notre pays", a déclaré M. Le Pen, invitant le public à se reporter sur le site du FN pour participer à la souscription.
M. Le Pen a confirmé que le Front national envisageait des "compressions" budgétaires dans tous les domaines, y compris ceux du personnel, sans vouloir donner de détails sur l'avenir de la quarantaine de personnes employées par le parti.
Il s'est en revanche refusé à envisager la vente du siège du FN, le "Paquebot", bâtiment de plus de 5.000 mètres carrés, sous-utilisé depuis la scission du FN en 1998.
"Il y a un aspect symbolique très fort" dans cette question, a déclaré M. Le Pen, qui veut envisager "toutes les solutions" avant celle-ci. "Si nous étions contraints de vendre, ce serait interprété par avance comme une déshérence du FN", a-t-il dit.
La subvention de l'Etat au FN pour les 5 prochaines années va baisser de plus de la moitié, en raison de son faible résultat au premier tour des législatives.
Le parti va aussi avoir à rembourser plusieurs millions d'euros de dettes accumulées par ceux de ses candidats qui n'ont pas réussi à passer la barre des 5% au premier tour des législatives.
M. Le Pen a indiqué que dans le cadre de politique "d'économies drastiques" engagées par le FN, il n'y aurait à la rentrée ni université d'été, ni fête Bleu Blanc Rouge. Ce grand rassemblement des sympathisants frontistes pourrait en revanche être organisé après les élections cantonales et municipales, a-t-il dit.