Dans le même entretien, M. Sarkozy se dit "favorable à une modulation de la taxation des entreprises en fonction de leur politique de l'emploi".
"Ce n'est pas la même chose de licencier quand on est pris à la gorge et qu'on ne peut pas faire autrement et de délocaliser pour faire monter le CAC 40", estime le président de l'UMP.
"Ce n'est pas la même chose de reclasser tout le monde et de faire des préretraites ou du licenciement, aux frais du contribuable", juge encore M. Sarkozy.
Le président de l'UMP propose par ailleurs la création d'un "compte formation" pour aider les "oubliés de la formation" ou les employés des PME. Ce compte "serait attaché non pas à l'emploi qu'on occupe mais à la personne" et "serait rechargeable tout au long de la vie professionnelle".
Nicolas Sarkozy souhaite enfin que les salariés licenciés "bénéficient de meilleures indemnités de chômage mais à une condition : que l'obligation de rechercher un emploi devienne beaucoup plus sévère".
Il faut faire en sorte que le demandeur d'emploi ne puisse pas refuser plus de trois offres d'emploi, que chacun soit obligé de chercher véritablement un emploi, d'exercer une activité ou d'accepter une formation", estime le président de l'UMP, pour qui "la société ne peut pas aider celui qui ne veut pas s'en sortir".