Ainsi, la charte réunit l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), le Conseil national des professions de l’automobile, PSA Peugeot, Renault, les organisations syndicales de salariés et les représentants des équipementiers automobiles.
Conclue pour une durée de trois ans, la "Charte nationale de coopération pour le soutien et l’accompagnement des entreprises du secteur automobile et de leurs salariés" prévoit un programme d’actions à mener collectivement sur les thèmes suivants :
- veille, alerte et anticipation économique et sociale ;
- meilleure appréciation des besoins en termes d’emplois et de compétences ;
- attractivité, recrutement et intégration durable de salariés dans le secteur ;
- maintien, évolution et reconversion de salariés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du secteur automobile, dans le souci d’éviter les ruptures et de faciliter les transitions professionnelles.
150 millions d’euros sur trois ans
La charte est dotée d’un budget de 150 millions d’euros sur trois ans, financé par l’Etat, l’Organisme paritaire collecteur agréé des industries de la métallurgie (Opcaim), les entreprises et des "financeurs complémentaires".
Elle prévoit la constitution d’un comité national de pilotage et de comités territoriaux où se rencontreront les différents partenaires.