Le candidat a regretté qu'en France "une personne sur deux seulement est propriétaire de son logement" alors qu'elles sont "deux sur trois en Grande Bretagne". Et posséder son logement "n'est pas seulement une notion économique", mais tient "aux ressorts les plus profonds" de la vie,"se loger est un besoin fondamental", a-t-il ajouté.
"Je veux une France du libre choix", a-t-il insisté, un libre-choix qui sera "le maître-mot de notre politique du logement". "Je veux donner à chacun le choix de son logement" et "nous en sommes encore loin", a-t-il regretté en relevant "le déséquilibre entre l'offre et la demande".
Tout en qualifiant de "nécessaire" la construction de logements sociaux "dans certaines zones", M. Sarkozy a plaidé en faveur de "l'accession sociale à la propriété".
Et, répondant à une des demandes présentées par les professionnels de la FNAIM, M. Sarkozy a réaffirmé qu'il était pour "l'exonération totale des droits de succession sur les fruits d'une vie de travail" à propos des biens immobiliers légués par les parents à leurs enfants.
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Etre propriétaire, c'est un beau projet", a-t-il lancé. "Il se peut que dans quatre mois j'ai besoin de vous", a-t-il conclu sous les applaudissements d'une salle enthousiaste.